La cuisine créole à ma façon

A l’âge de 16 ans, elle a entamé un parcours professionnel orienté vers la cuisine. Elle a obtenu avec succès son CAP de cuisine au LEP du François en Martinique. Quand elle est partie en Métropole pour poursuivre sa carrière, elle n’avait que 19 ans. Après son BEP de cuisine, elle a décidé de mettre en pratique ses connaissances.
Elle a débuté en tant que commis de cuisine dans des lycées de renom Parisien tels que Louis LEGRAND et l’Ecole normale supérieure dans le 5ème arrondissement de Paris. Elle a pu en apprendre beaucoup sur les métiers de l’art culinaire, entourée des meilleurs Chefs.
Elle a gravit les échelons et validé ses acquis et ses années d’expériences pour devenir à son tour Chef de cuisine au lycée Condorcet du 9ème arrondissement de Paris. La cuisine est devenue son sacerdoce, elle y a développé ses propres recettes.
Aujourd’hui, grâce à son parcours, c’est avec fierté qu’elle a la possibilité de pouvoir enseigner. Sa passion est de voir ses recettes appréciées.
Consacré à l’amour du métier de cuisinière, « La cuisine créole à ma façon » est un ouvrage qui lui tient à cœur. C’est le bilan d’une carrière aiguillée et inspirée par bon nombre de chefs cuisiniers qui ont su faire apprécier leur savoir.
Désormais, vous pourrez vous régaler en famille ou entre amis.
BON APPÉTIT !

Livre cartonné

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Le fruit à pain richesse de la gastronomie

Préface Dr Henri JOSEPH

Dessert – Plat – Dessert

Le fruit à pain, d’hier à aujourd’hui. Et demain ?

An tan Sorin, le fruit à pain a vraiment été le pain quotidien des Guadeloupéens. Présent dans toutes les assiettes, dans les gamelles des écoliers ou des travailleurs, il a probablement, en ce sens, sauvé de la faim. Tous les jours, sous une préparation unique, en dehors de tout autre choix, il est resté lié à la pénurie, à la misère.
Mais le fruit à pain a lassé physiquement, mentalement ; il a donc facilement fait place aux produits alimentaires venus d’ailleurs.

Aujourd’hui, il ne laisse pas indifférent ; encore dénigré et rejeté par certains, il est heureusement très apprécié par d’autres.
Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent pour inciter à la consommation locale, à la consommation des produits de notre terroir. La grande particularité de ce temps d’aujourd’hui (du temps présent) est que cette invitation s’accompagne de la diffusion de savoirs : mieux connaître pour mieux consommer, mieux produire, mieux protéger.
Certes, le fruit à pain n’est évidemment pas le seul à en bénéficier mais aux côtés de nos autres produits phares, il a des atouts certains :
– l’arbre à pain se propage bien car il se reproduit par bouturage ou par drageon, c’est-à-dire par rejets poussant sur les racines traçantes,
– l’arbre, facilement abattu par grand vent, se régénère aussi aisément,
– situé en bout de branche, le fruit à pain ne peut être contaminé par le chlordécone utilisé naguère dans les bananeraies. En effet, ce pesticide, se fixant à l’argile du sol, ne peut être véhiculé par la sève brute de l’arbre.
– c’est un aliment à index glycémique faible (60) contrairement au pain blanc (80), au riz blanc (78) à la pomme de terre (88). Or, plus l’index glycémique d’un aliment est élevé, plus l’incidence sur l’obésité, le diabète et les maladies cardiovasculaires est importante et grave.
– Enfin, le fruit à pain est une plante de la famille des moracées, donc ce n’est pas une graminée comme le blé, très riche en gluten ; ainsi le fruit à pain est un excellent aliment pour tous les intolérants au gluten.

On peut donc conclure « qu’il n’y a pas plus BIO qu’un fruit à pain ». C’est en quelque sorte UNE CHANCE DANS NOTRE MALHEUR.

Base de résistance hier, le fruit à pain se fait aujourd’hui symbole de résistance.
Pour demain, il nous faut repenser son schéma de plantation. En plus de la plantation dispersée, il nous faut le concevoir en « plantation par hectare » et mettre en place une autre gestion des arbres pour une récolte plus aisée.

Quand je suis né en 1955, il y avait 2.8 milliards d’hommes sur la planète Terre. En 2013, nous sommes 7.2 milliards et nous serons 9.3milliards en 2050. Donc, si nous misons sur le fruit à pain, aliment de proximité (pas besoin de pétrole pour le transporter), on pourra donc dire, qu’après avoir nourri nos ancêtres pendant la période esclavagiste, demain, il sauvera les générations futures. Pour cela, nous devons le manger et le faire manger et ce, sous forme de petits pots, dès la petite enfance.

Les membres de l’association LYANN, par cet ouvrage riche et attrayant, montrent bien à tous, professionnels, parents, jeunes, pour notre bien-être, la nécessité de donner au fruit à pain toute son importance, sa vraie place dans notre alimentation.
Lien entre nos ancêtres et la postérité, le fruit à pain nous offre à travers toutes ces recettes un large éventail de préparations : fruit mature ou mûr mais aussi, fleurs et feuilles qui peuvent être présentés en mets salés ou sucrés.

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