La fleur de l’Alaska à la Guadeloupe
Lise, petite protégée de sa famille, a huit ans lorsqu’elle commence à nourrir ce qui restera pendant longtemps son seul rêve de voyage : aller au Cap de Bonne Espérance pour voir la ligne de rencontre des océans Atlantique et Indien. Suite à un événement qui vient bouleverser sa vie de jeune adolescente, Lise qui ne voulait pas quitter la Guadeloupe, part vivre à Paris.Nous sommes en pleine période forte de la lutte contre l’apartheid, Lise découvre la gravité de la politique de ségrégation menée par le gouvernement sud-africain de l’époque et la cruauté du régime infligé au peuple noir dans ce pays. Elle enterre son rêve d’enfance et se rapproche des mouvements anti-apartheid. Les années passent, Lise se découvre une nouvelle passion de laquelle naît un autre rêve : celui d’aller voir l’un des plus grands glaciers du monde. Elle se prépare à le réaliser quand arrive la bonne nouvelle de la libération de Nelson Mandela. Que va-t-elle faire alors ?Une invitation au rêve, c’est à travers de belles rencontres humaines que La fleur de l’Alaska à la Guadeloupe nous entraîne dans un voyage entre glaciers et deux océans.
Baya, entre cannes et marées (Trouée dans l’Indianité Abymienne)
« Lorsqu’il arriva à Pélissier, la paie avait déjà commencé. Il ne prit même pas la peine d’attendre son tour. On entendit simplement une voix qui hurla « Tansyon » ! D’instinct, tous les hommes et femmes présents s’écartèrent pour lui céder le passage. La lame de la faux lança des éclats vengeurs au soleil de l’après-midi au moment où Baya brandit l’arme improvisée… »Après la parution de ses écrits poétiques, Sarkis Gopy revient dans ce livre avec ce qu’il est convenu d’appeler « une saga familiale ». L’auteur nous livre une histoire ou plutôt des histoires (nées des anecdotes inlassablement contées par son père durant son enfance et jusqu’à ce jour encore) où les personnages évoluent sur la toile de fond amère de l’habitation sucrière, avec leur part de vérité, de tragédie, de drôlerie et de fantaisie.Le récit aux accents lyriques nous entraîne dans les pas tragiques d’êtres pétris de l’argile de la vie simple, qui affrontent résolument leur destin de joie, de travail et de douleur, dans une lutte épique dont l’issue semble être inéluctable.
Fils de violeur
L’auteur a l’habitude de nous entraîner dans des aventures extraordinaires. Son imaginaire nous réserve, à tout moment, des surprises. Il aborde des sujets insoupçonnés qui ne cessent de nous décontenancer. Dans le présent ouvrage, il nous emporte dans une histoire bouleversante, en nous immergeant dans le « tan lontan ». Si son expression est parfois légère, elle est le plus souvent poignante et troublante.Par l’invention des situations et la force des émotions, nous vivons, en même temps que les personnages, les inquiétudes, les tourments et les souffrances qu’ils endurent.Au gré de l’évolution narrative, la vie acceptable et endurable va se transformer, par moments, en situations difficilement supportables.Une femme violée. Elle est négresse.Un homme violeur. Il est blanc. Qu’en sera-t-il du fils ? Lui, sans race distincte.
La porte entrebâillée
“Danger, Madame ! L’homme que tu as quitté ne veut pas mourir. Il est venu te chercher.” L’épilogue est assez difficile à imaginer car les pistes s’embrouillent jusqu’à ce que l’insoupçonnable vérité finit par apparaître au grand jour. Il s’était passé des choses étranges, des événements qu’il était difficile de qualifier autrement.Mais Judith se savait désormais vulnérable car, pour la première fois de sa vie, elle avait tout à perdre. Elle craignait de voir se dissoudre l’amour que lui portait Jean-François, celui qui avait été retrouvé brisé et puis cette porte entrebâillée que l’on n’arrive pas à fermer, et l’espérance de bonheur que cette relation allait engendrer…
Oculus
L’au-delà existe-t-il ? Qui ne s’est pas posé la question au moins une fois dans son existence ? Dans un récit surprenant d’originalité, l’auteur nous plonge au cœur d’une aventure peuplée de rêves riches en émotions.Nous souffrirons avec Dimitri, adolescent de 14 ans, touché par un cancer des os. Nous pardonnerons les mensonges de sa mère Josépha, les faiblesses de son père Euloge et la force spirituelle de sa grand-mère Maman Yaya.Autant de personnages attachants, entraînés dans un tourbillon d’émotions et de situations qui affecteront leurs comportements.Sous la finesse de plume de l’auteur, rêve et réalité se confondent au point de rendre floue la frontière entre le « de-là » et l’au-delà.
Ainsi… soit sans fils
Aujourd’hui, à 58 ans, elle vous propose de partager une bribe de sa vie, une histoire vraie, vécue entre 18 et 29 ans.Quoi de plus ordinaire en ce 21ème siècle, un homme et une femme, venant de deux îles des Antilles, se rencontrent dans l’Hexagone, sans penser un seul instant que leur union engendrerait l’apocalypse…
Equivoque
Une amitié qui prend souche dans un car scolaire et qui se transforme en un sentiment ingérable pour Régis assailli par le doute.
Marie, amoureuse de son meilleur ami gay. Un mariage, un fiasco.
Florian, personnage énigmatique, pas aussi libéré qu’il veuille bien laisser croire.
« Un visage mince et trop pâle se penche au-dessus du tiroir. Le visage d’un homme jeune, du même âge que celui qui dort dans l’espace froid et neutre de la morgue. Il voudrait pleurer. Il ne peut pas. La peine est immense et trop forte. La perte de son ami le ramène à sa propre solitude, à son mal-être. »